John Neumeier : Nijinsky

Ce ballet biographique signé John Neumeier explore la vie du danseur étoile de légende, retraçant aussi bien ses moments de gloire que son destin tragique.

‍

Vaslav Nijinsky a eu une carrière aussi brillante que brève, mais une dizaine d’années lui ont suffi pour révolutionner cet art. Anticonformiste, il est connu pour ses performances dans L’après-midi du faune ou Le spectre de la rose, auxquelles Neumeier fait de multiples références. En 1919, Nijinsky danse pour la dernière fois. Les hallucinations dont il souffre réduisent sa vie à une série d’internements jusqu’à sa mort en 1950. 

‍

Nijinsky est le résultat de plus d’un demi-siècle de recherches. Sans renier l’héritage de ses grands ballets narratifs néoclassiques, comme La Dame aux camélias, le chorégraphe s’émancipe progressivement des structures dramaturgiques attendues pour déployer toute l’intensité émotionnelle et esthétique de la tragédie de Nijinsky. En abolissant la frontière entre mythe et réalité, Neumeier rend compte avec puissance du tourment qui habitait le danseur russe, tandis que la musique, allant de Chopin à Chostakovitch, instaure une atmosphère sensorielle qui sublime les interprétations des danseurs.

‍

‍

Vidéo

^{John Neumeier, chorégraphie, décors, costumes et lumières
Musiques de Frédéric Chopin, Robert Schumann, Nikolai Rimsky-Korsakov, Dmitri Shostakovitch}

‍

^{Ballet de Hambourg}

‍

^{Alexandre Riabko (Vaslav Nijinsky)}

^{Carolina Agüero (Romola Nijinsky, la femme)}

^{Patricia Friza (Bronislava Nijinska, la sœur)}

^{Aleix Martínez (Stanislav Nijinsky, le frère)}

^{Ivan Urban (Serge Diaghilev, l'Impresario et mentor)}

^{Anna Laudere (Eleonora Bereda, la mère)}

^{Carsten Jung (Thomas Nijinsky, le père)}

^{Silvia Azzoni (Tamara Karsavina, la ballerine)}

^{Alexandr Trusch (Nijinsky en “Arlequin” et “Le Spectre de la rose”)}

^{Marc Jubete (Nijinsky en “L’Esclave doré” et “Le Faune”)}

^{Lloyd Riggins (Nijinsky en “Pétrouchka”)}

^{Jacopo Bellussi (Leonid Massine, le nouveau danseur)}

‍

‍